Un enseignant respecté

En plus de son métier de vétérinaire, Robert ROSE-ROSETTE a été un enseignant de zootechnie passionné par cette mission, pendant plus de 10 ans, à l’Ecole d’Agriculture notamment. Il a travaillé sous la houlette d’Henri STEHLE fondateur de l’enseignement agricole à la Martinique et qui est resté jusqu’au décès d’Henri, un ami.

Photo prise entre 1943 -1946. De gauche à droite : messieurs BENA (chef du Service Forestier) MARAJO (élève), REGIS (ancien élève), Robert ROSE-ROSETTE, Henri STEHLE Madeleine STEHLE, le R.P. PINCHON, et monsieur SOBESKY. L’enfant aux cheveux longs et blonds : Guy STEHLE

Discours de Tivoli

Robert ROSE-ROSETTE a prononcé le discours d’usage pour la clôture de l’année scolaires de l’Ecole Coloniale d’Agriculture. 1945-1946. >> Lire le discours…

Discours d’usage

Discours de Croix Rivail

Robert ROSE-ROSETTE a prononcé le discours d’usage pour la clôture de l’année scolaire de l’Ecole Coloniale d’Agriculture. 1945-1946.

A gauche messieurs LUCIDE et DESPLAN – A droite monsieur OUENSANGA

Aimé CESAIRE et Robert ROSE-ROSETTE à l’inauguration du LEPA de Croix Rivail

Un guide apprécié

Il emmenait de très nombreuses personnes pour découvrir une Martinique encore méconnue. Il s’agissait souvent des jeunes amis de sa fille Françoise. Il aimait faire connaître  au Morne Des Esses à Sainte-Marie, le lieu de fabrication de la vannerie caraïbe et où il connaissait personnellement certains vanniers.
Il évoquait aussi l’insurrection du Sud de septembre 1870 et conduisait les personnes intéressées  au carrefour près de la Croix CODE où débutèrent ces évènements.

R. ROSE-ROSETTE, une passerelle pour les souvenirs

Robert est né en 1905, soit un demi-siècle après l’abolition de l’esclavage. Enfant il a donc entendu des récits se rapportant de façon très immédiate à cet événement. Il a essayé de transmettre ces récits qui le touchaient beaucoup. Sa grand-mère maternelle Claire GELANOR avait six ans en 1848. Elle racontait la société où elle avait vécu jusqu’à sa majorité et où la liberté n’était pas encore réellement acquise.

« Le maître disait-elle était sévère, mais bon et rien ne fut changé à l’abolition. Elle et les autres continuèrent à vivre dans la maison ; elle n’en sortit qu’à son mariage. Ses souvenirs se rapportaient aux activités domestiques et aux sanctions disciplinaires, dont le fameux passage aux trois piquets qui lui avait été relaté ».

En 1945 Robert  a pu rencontrer Madame WILFRID née en 1839 et qui mourut à 109 ans. Elle avait 9 ans quand l’esclavage a été aboli ! Cette rencontre était pour Robert un souvenir très fort.